Une place de village en Bretagne, sur le cap Sizun. Dans une lumière crue de l'été 1944, se joue, en une journée tragique - le 5 août - le sort d'otages civils livrés à la colère absurde des soldats de l'armée allemande en déroute. Ils ont été attaqués par des maquisards. Parmi ces otages, Jean, un homme comme les autres, que rien ne prédestinait à l'héroïsme. Tandis que les heures s'égrènent au clocher de l'église, les souvenirs de Jean défilent et se bousculent, traçant les étapes d'une existence désenchantée, marquée par la maladie (il a passé trois ans en sanatorium), l'échec de sa vie personnelle (il a interrompu ses études pour se soigner), la désillusion amoureuse